Retour sur l'événement "Time to React" la collecte de déchets des Bassins à Flots.
Time to React
130 personnes dont une trentaine de chefs d’entreprise et une quinzaine de partenaires, des relais presse, des milliers de coups de pagaies sur pirogues et canoés, quelques 600 kg de déchets dont 2000 mégots, un caddie, une barrière vauban… La collecte des déchets des bassins à flots du mercredi 28/03/2018 aura été une réussite tant au niveau de la sensibilisation à la pollution des océans et des eaux que de la participation d’étudiants et de professionnels et ce, malgré un temps pluvieux.
Organisé en quatre mois par le BTS Communication d'ESARC Évolution Bordeaux, cette collecte de déchets pourrait marquer l’an 1 d’un rendez-vous annuel « citoyen » du quartier Bassin à flots.
Dans le cadre du BTS Communication première année, les étudiants suivent un module « Construire un événement », l’occasion pour certains de découvrir un domaine encore méconnu et pour d’autres de valider leurs intentions de carrière. Soucieux de la protection de leur environnement direct, les bassins à flots, ils se sont engagés au coeur d’une démarche éco-responsable en organisant une collecte de déchets en mer et sur terre dans leur quartier.
"C’est très réjouissant de travailler sur un évènement qui nous dépasse en termes d’enjeu environnemental" déclare Thomas Vallière, élève de la classe.
Les déchets en mer, un 6 continent 80% des déchets aquatiques proviennent de l’intérieur des terres, 1 million d’animaux marins meurent chaque année à cause des déchets aquatiques, les déchets plastiques en mer représentent un sixième continent, ils libèrent des substances toxiques qui sont des perturbateurs endocriniens et environnementaux. Il existe 5 tourbillons de déchets dans les océans et le plus grand forme comme un 6 continent constitué de déchets, d’une surface égale à 6 fois celle de la France. De nombreux problèmes sont engendrés par ces déchets : ingestion par les animaux (étouffements, occlusion intestinale), enchevêtrement et blessures par la faune marine, asphyxie des faunes marines, transport d’espèces invasives, possible impact sur la performance et le développement des larves de poissons..
Un partenariat avec Surfrider
Naturellement concernés par ces enjeux environnementaux, les étudiants en communication de l’école Esarc Evolution se sont donc associés à la fondation Surfrider. Créée en 1990 par un groupe de surfeurs, l’association regroupe aujourd’hui 12 000 adhérents et agit sur 9 pays via ses antennes bénévoles. Il s’agit d’une association à but non lucratif, chargée de la protection et de la mise en valeur des lacs, des rivières, de l’océan, des vagues et du littoral.
Un travail de groupe
Encadrés par une intervenante extérieure spécialiste de la communication lors d’une quinzaine de séances de travail, les élèves se sont partagés les diverses missions qu’implique l’organisation d’un évènement (recherche d’un logo, brainstorming, identité visuelle, lieu, partenariats…). «Le travail le plus difficile était surtout de faire des compromis avec toutes les bonnes idées de chacun» avoue Amélie Panchout, élève de la classe. « Nous avons très vite pu nous appuyer sur la direction et le service communication de l’école, ce qui a donné une dynamique supplémentaire au projet » ajoute Sophie Cabanes-Lhote, l’intervenante sur le projet.
Une dizaine d’éco-partenaires
Cet évènement a donc été l’occasion de créer un partenariat avec l’Iboat et de réunir différents acteurs engagés dans la protection de l’environnement :
- Yoyo est une association qui a pour but de mobiliser les habitants au tri des plastiques.
- Éco-mégot propose une solution complète, professionnelle et locale de sensibilisation, collecte et recyclage de mégots de cigarette pour les acteurs privés et publics.
- Elise qui est une entreprise sociale engagée dans une démarche de recyclage et de valorisation des déchets.
- Etu’Récup a la volonté de donner une seconde vie à des objets en les récupérant, les valorisant et en les proposant à bas coût aux étudiants.
- Les Détritivores est une entreprise sociale qui valorise le biodéchet via du compostage de proximité.
- Waterlife Community est une organisation visant à développer et favoriser la pratique des sports de glisse aquatiques tout en œuvrant pour l’environnement.
- Les Marins de la lune est un club de sport aquatique.
Une mobilisation des acteurs du bassin
Mercredi 28/03, dès midi, tout le monde était réuni devant l’Iboat et devant la calle de mise à l’eau. De nombreux chefs d’entreprises locales telles que Cdiscount, Mamawork, IBM, Banque Casino étaient présents pour faire la première embarcation «VIP» en canoés et pirogues et pour une « photo de famille » (voir photo ci-dessus). Par la suite, par rotations diverses tout au long de l’après- midi, des collectes embarquées et sur terre ont eu lieu avec différents participants, étudiants, membres de Uni-cités, publics divers. Les partenaires ont pu présenter leurs activités et leurs engagements sur leurs stands. La fin de l’après-midi s’est poursuivie sur le ponton de l’Iboat par un temps plus institutionnel avec projection des photos prises tout au long de la journée, discours du BTS COM, témoignages des huits partenaires présents et discours du directeur du campus. La journée s’est conclue en la présence du maire adjoint de quartier, Pierre de Gaétan Njikam-Mouliom qui a souligné lors de son allocution l’importance de ces initiatives citoyennes et écologiques dans un quartier en devenir que représentent les Bassins à flots.
Participation de 130 personnes
- Les 25 services civiques d’Uni-cité, des étudiants du campus Bassin à flots, une quinzaine de représentants des entreprises du secteur (Cdiscount, Mama works, Base sous-marine, Waycom, IBM, Banque Casino…), les représentants de l’amicale laïque des bassins à flots…
- Les 25 élèves du BTS COM 1, l’intervenante, le directeur du campus et quelques acteurs du campus,
- Les 15 partenaires de l’opération
>> Au total quelque 130 personnes ont participé à la journée !
Résultats collecté
- 2 kg de canettes
- 3 kg de gobelets
- 2000 mégots (900 gr)
- environ 600 kilos de déchets (détails à venir de Surfrider)